Contrairement aux autres années, les essais préliminaires se font immédiatement avant la course elle-même. Chaque concurrent doit effectuer un décollage, une montée à 50 mètres environ et un amerrissage, puis se rendre en hydroplanant sur la ligne de départ. Aucune modification, réparation ni ravitaillement ne peut être fait entre le début des essais (30 minutes maximum) et le départ de la course.
On attendait une brillante participation francaise avec des avions Bernard
HV.40,
HV.42,
HV.220, Dewoitine et
Nieuport spécialement dessinés pour la compétition, malheureusement elle fut annulée à cause de problèmes de mise au point des moteurs.
L'Italie renonça également, car son équipe ne pouvait pas être prête à temps.
Français et italiens demandèrent alors aux britanniques de repousser l'épreuve. Il essuyèrent un refus de la part du Royal Aero Club Britannique, laissant le champ libre à la Grande-Bretagne de remporter seule cette édition et donc, de s'attribuer définitivement la coupe Schneider grâce à une troisième victoire consécutive. Mais pour des raisons économiques et politiques, la Grande-Bretagne était incapable d'organiser la course, et c'est grace au don de 100.000 Livres Sterling de Lady Houston que l'épreuve fut organisée, dans les mêmes eaux qu'en 1929 mais sur un parcours différent.
J.N. Boothman
L'équipe de Grande-Bretagne était composée des lieutenants J.N. Boothman et F.W. Long, ainsi que de l'officier L.S. Snaith.
L'épreuve aurait du se dérouler le samedi 12, mais le temps était trop mauvais, la pluie bouchant l'horizon, elle fut repoussée au lendemain. La mer était calme et la visibilité excellente, mais il fallut attendre l'heure du renversement de marée pour éviter les courrants trop violents.
La course se résuma à la
sortie d'un seul appareil, le Supermarine S.6B piloté par Boothman, qui donna la victoire définitive à la Grande-Bretagne en 38 m 22 s.
S.6B